Les disques d’or, on les remet aux artistes uniquement. Vrai ou faux ? Faux, les représentants de disques à l’époque en recevaient aussi, selon leurs ventes !
Disque d’or, disque rayé, disque cassé
Vous avez tous en tête ces remises de disques d’or (ou de platine) pour quelques milliers ou dizaines de milliers de disques vendus par un artiste.
Cette pratique existe encore, mais pour des ventes beaucoup moins impressionnantes que par le passé.
Ce que vous savez moins, c’est que dans les années d’or du vinyle, les représentants de commerce des marques de disques recevaient également de tels honneurs.
Soit pour des ventes exceptionnelles, soit pour les remercier de leur engagement dans la firme de disques. Mon père, Camille (Kamiel) Schoepen, représentant de disques durant plus de 20 ans, reçut pas moins de 3 disques d’or pour sa carrière.
C’était l’époque durant laquelle, cher MC Solaar, l’industrie du disque d’or…mait pas !
Ce disque (et surtout le cadre précédent) ayant beaucoup souffert, aux dires de l’encadreur bruxellois Artiges et encadrements), j’ai décidé de le faire restaurer :
- un cadre en bois doré
- un verre transparent de luxe
- la plaque recollée sur le feutre noir.
Le deuxième disque d’or ci-dessous, un 45T cette fois-ci, concerne la vente par mon seul paternel de quelque 100.000 disques de Rivers of Babylon de Boney M, la machine à tubes disco allemande des années 70 et 80.
Ce second 33 tours d’or, j’ai également décidé de le faire restaurer selon les mêmes techniques.
Il a pris de nouvelles couleurs, à l’instar de son double consacré au record de ventes de mon papa champion.
J’ai fait appel aux services de la prestigieuse maison Artiges et encadrements, hélas fermée irrévocablement en octobre 2018.
Les temps changent, place à un hypermarché bio. Je regretterai ce magasin désuet aux vendeurs professionnels. Ils ont même nettoyé la plaque (voir supra) qui avait subi les affres du temps.
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